Kinshasa, le 29 octobre 2021 – Le Secrétariat Technique de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives en République Démocratique du Congo (ITIE-RDC) a organisé, avec l’appui financier de la Natural Resource Governance Institute (NRGI), un atelier pour renforcer les capacités des acteurs de l’Inspection Générale des Finances (IGF) sur la Norme ITIE en vue de la fiabilisation des déclarations de l’Etat et de l’utilisation des données ITIE lors du contrôle ou de la contre-vérification des finances et biens publics.
Conformément à la Norme ITIE, les pays mettant en œuvre l’ITIE doivent publier les paiements et les revenus générés par le secteur extractif, mais aussi les informations sur le contexte dans lequel ils ont été effectués. Aussi, pour s’assurer de la qualité des informations publiées, la Norme exige que les déclarations financières fassent l’objet, premièrement, d’une évaluation visant à déterminer si elles font l’objet d’un audit indépendant crédible et ce, suivant les normes internationales. Secondement, qu’elles fassent l’objet d’une réconciliation, de manière indépendante, par un Administrateur Indépendant (auditeur).
L’IGF comme service de contrôle supérieur des finances publiques et des biens publics, cet atelier vise à évaluer la faisabilité du contrôle et de la contre-vérification des recettes déclarées par les entités déclarantes mais aussi échanger sur l’utilisation, par la même Inspection, des données contenues dans les rapports ITIE à l’occasion de leurs missions.
« Comme l’IGF est appelé à certifier les paiements déclarés par les opérateurs du secteur minier et ce que les administrations financières déclarent avoir reçu des miniers, il était donc important que l’IGF puisse comprendre la norme ITIE. », a déclaré Victor Batubenga, Inspecteur Général Adjoint de l’IGF.
Pour rappel, les informations contenues dans ces rapports permettent à la population congolaise en général, et en particulier celle affectée directement par l’extraction des ressources naturelles de mener un débat sur leur contenu et, de ce fait, exiger du Gouvernement de la République de rendre compte de sa gestion du secteur extractif.
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