Après Manille (Philippines), c’est Oslo (Norvège) qui abrite les travaux de la 39ème réunion du Conseil d’administration de l’ITIE Internationale.
La RDC a été représentée par Mme Marie-Thérèse Holenn Agnong, Coordonnateur National a.i et Membre du CA, par l’Honorable François Nzekuye, Point Focal de l’ITIE à l’Assemblée Nationale et par Mme Marie-Louise Djuma, Responsable de la Cellule de Communication au ST/ITIE-RDC.
En marge de cette réunion du CA, le Comité de validation des pays de mise en œuvre et le Comité des finances ont également tenu leur réunion. Les Entreprises et les organisations de la Société Civiles ont elles aussi échangé sur leur rôle et leur participation à l’élaboration des Rapports ITIE des pays de mise en œuvre.
L’examen des progrès, les leçons à tirer des pays de mise en œuvre, l’analyse des Rapports des Comités de validation, la mise en œuvre, la gouvernance, la supervision et les finances furent à l’ordre du jour des travaux.
Certains pays de mise en œuvre ont fourni en 2017 des efforts considérables, tandis que d’autres rencontrent encore des difficultés énormes pour mobiliser les fonds nécessaires pouvant leur permettre non seulement de réaliser les activités et être ainsi éligibles aux critères de validation, mais aussi de fonctionner, a expliqué M. Eddy Rich dans son rapport sur les pays de mise en œuvre.
Recourir aux partenaires pour solliciter des financements demeure la seule option pour éviter à plusieurs pays la suspension. Pour rassurer les Membres du CA, Mme Sheila Khama, Représentante de la Banque Mondiale a invité les pays à se rapprocher de son Institution en fournissant toutes les garanties possibles d’une bonne gestion des fonds.
Elle a renchérit en expliquant pourquoi la Banque Mondiale était parfois réticente dans ses financements, ceci est dû au fait que certains pays affichent une mauvaise gestion et ne possèdent pas de cadres juridiques légaux. La Banque Mondiale dispose d’un fonds EGPS dont une quotité de 52℅ est allouée au financement de l’ITIE et le solde de 48℅ à d’autres volets. Un engagement officiel du gouvernement est sollicité pour débloquer lesdits fonds.
Le Conseil d’administration de l’ITIE se décidera prochainement sur le statut du Sénégal, du Cameroun, de l’Albanie, du Togo, du Burkina Faso, de la Mongolie, du Kazakhstan, du Timor-Leste et de la République du Congo qui ont été soumis à la validation.
Tous les pays de mise en œuvre sont unanimes sur le fait que l’intégration de l’ITIE dans les systèmes gouvernementaux doit faire partie du quotidien des administrations et de parties prenantes, et l’accès à l’information doit être facilité.