Le Secrétariat Général de l’Université Révérend KIM a organisé, vendredi 22 mars 2019, un séminaire scientifique sur le thème : « La gestion des ressources naturelles et croissance pro-pauvres en RDC : enjeux économiques et politiques», à l’intention des étudiants de cet alma mater.
Ce forum, cofinancé par l’ITIE/RDC, a présenté la manière dont les ressources naturelles contribuent à la croissance économique, à la création des emplois, aux recettes d’exportation et aux rentrées fiscales.
Au cours de cette activité, il a été présenté un aperçu sur les politiques d’investissements susceptibles de stimuler la gestion des ressources naturelles dans l’optique d’une croissance économique pro-pauvres.
Au nom de Mme le Coordonnateur National ai de l’ITIE/RDC, empêchée pour des raisons professionnelles, M. Liévin Mutombo, Expert Technique second Chargé de Collecte des données au sein de cette structure, a exposé sur « Ressources naturelles et croissance pro-pauvre en RDC : Contribution du secteur extractif à l’économie.»
Dans son introduction, l’exposant a, de prime abord, expliqué à ces universitaires, le rôle de l’ITIE, qui est celui notamment d’instaurer la bonne gouvernance, de promouvoir la rédévabilité et d’améliorer la transparence des revenus des ressources naturelles dont il est question, à savoir : mines, hydrocarbures, gaz et forêt par extension. A ce jour, déjà neuf rapports sur le secteur extractif ont été publiés par l’ITIE.
Pour ce qui est du processus de Validation, la RDC a fait l’objet de trois validations : la Première en 2010, la Deuxième en 2013 et la troisième en 2014.
S’agissant des contraintes liées à la transparence et à la bonne gouvernance des ressources naturelles auxquelles se bute régulièrement l’ITIE/RDC, M. Liévin Mutombo a fait remarquer d’emblée que tous les contrats portant sur les ressources naturelles, parmi lesquelles ceux relatifs à la cession des participations de l’Etat ou des EP dans les entreprises privées ne sont pas souvent publiés dans le délai.
A l’en croire, une autre opacité est liée à la non maîtrise des statistiques de production et des exportations des produits miniers et pétroliers.
De ce fait, il a invité l’Etat congolais au respect des procédures de perception et des principes de gestion des recettes des ressources naturelles, au renforcement de la divulgation des affectations des revenus provenant des ressources naturelles et des propriétaires réels des industries extractives ainsi qu’au renforcement de l’obligation de rendre compte.
Cellule de Communication/ITIE/RDC
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